LIBREVILLE (AGP)- Le directeur de la branche manganèse d’Eramet, Philippe, a annoncé pour samedi prochain le démarrage des études d’impact environnementale sur le site "Maboumine", dans la province du Moyenne Ogooué (Centre), appelé à être parmi les trois plus importants gisements de niobium au mode.
"On va démarrer le 21 janvier les études, ce qu’on appelle, les états initiales. En sollicitant les compétences d’un cabinet spécialisé sur la question, un inventaire sera fait à la fois sur la faune, la flore mais aussi sur l’hydrologie et le social pour l’exploitation des minerais de "Maboumine", a souligné M.Vecten au sortir d’une audience avec le ministre gabonais en charge des mines, André Barro Chambrier.
Situé à 50 km de Lambaréné (centre), le gisement polymétallique de Maboumine est un réservoir de classe mondiale de Niobium, de tantale, d’uranium, de phosphates et de terres rares.
"C’est un gisement qui est à la fois très important et très compliqué du fait de la présence des radioactivités, dont les potentialités des ressources ont été confirmées", a expliqué M. Vecten.
Pour ce qui est de la valorisation de ces ressources, M. Vecten a indiqué que leur transformation requiert un procédé totalement innovant. Le procédé métallurgique utilisé par le groupe Eramet, consiste à mettre en solution tous les métaux, avant de les ré- insérer un à un.
Le groupe français qui compte lancer en 2014 une usine pilote pour l’exploitation du gisement, a par ailleurs encouragé le Gabon à lui fournir une main d’œuvre locale de qualité.