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Le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, a appelé hier les ministres concernés par la mise en œuvre de la biométrie à faire en sorte que les prochaines élections locales se tiennent avec l’usage de cette technologie et dans les délais légaux, s’exprimant à l’occasion de la rentrée solennelle de la Haute juridiction.

La Cour constitutionnelle a procédé hier à sa rentrée solennelle au compte de l’année 2012. C’était au cours d’une cérémonie organisée au siège de la Haute juridiction, au quartier ‘’La Sablière’’, au Nord de Libreville. La cérémonie, ponctuée par l’allocution du président de l’institution, Marie-Madeleine Mborantsuo, qu’entouraient les huit autres juges constitutionnels s’est tenue en présence du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, du Premier ministre, Paul Biyoghé Mba, les membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique accrédité au Gabon. Étaient également présents, les responsables administratifs, militaires et religieux et de nombreux acteurs de la société civile.

Il s’agit de la troisième rentrée solennelle de la haute juridiction sous l’ère Ali Bongo Ondimba. Elle a été principalement marquée par l’appel du président de l’institution de voir les prochaines élections locales se tenir dans les délais constitutionnels et dans le respect de la légalité. ‘‘Pour que la prochaine consultation électorale se tienne dans les délais légaux, il nous paraît opportun d’inviter les ministres concernés à tout mettre en œuvre aux fins de rendre effective l’introduction de la biométrie dans le système électoral’’, a déclaré Marie-Madeleine Mborantsuo.

Le président de la gardienne des lois a également évoqué la tenue, le 17 décembre dernier, des élections législatives qui permettront le renouvellement de la chambre basse du parlement gabonais au compte de la douzième législature. Marie-Madeleine Mborantsuo a par ailleurs promis de tirer tous les enseignements de ces élections, après que la Cour aura vidé le contentieux.

Les élections législatives du 17 décembre 2011 avaient, en effet, été marquées par l’appel au boycott d’une frange de l’Opposition et du mouvement de la société civile ‘‘Ça suffit comme çà !’’, sous le slogan ‘‘pas de biométrie, pas de transparence électorale, pas d’élection.’’ Cette frange de l’Opposition avait de ce fait revendiqué le taux d’abstention de 65,72 % enregistré lors de ces législatives dont les résultats ont été contestés par l’autre frange de l’Opposition qui n’avait obtenu que deux élus sur les 120 sièges mis en jeu.

Mais avant, le premier des juges constitutionnels a fait, dans son propos liminaire, un bref bilan des 20 ans de l’institution qu’elle dirige depuis son installation en 1991. Elle a évoqué le ‘‘climat d’une particulière tension politique, d’excitation et d’explosion des libertés retrouvées’’, non sans évoquer l’inexistence de siège, la résistance de certains dépositaires de l’autorité de l’Etat face au décision de la Cour et l’absence d’outil de travail (en dehors de la constitution et la loi organique, comme obstacle face aux premiers pas de l’institution.

Marie-Madeleine Mborantsuo a par ailleurs fait un état de lieu de la contribution de la Cour constitutionnelle à la consolidation de l’Etat de droit démocratique, à travers son œuvre jurisprudentielle. Elle a dénombré 1235 décisions, dont 1012 en matière électorale, 196 concernant le contrôle de constitutionnalité, 11 se rapportant à l’interprétation de la Constitution, 6 relatives à la modification de la Constitution et 4 à propos du recensement général de la population, prises par l’institution pour réguler le fonctionnement des institutions et assurer la continuité de l’action publique.

Le président de la Cour constitutionnelle a au demeurant rappelé à son auditoire que le droit est avant tout l’expression d’une volonté politique qui a prospéré par sa traduction en norme juridique. Aussi a-elle évoqué les accords de Paris et ceux du palais Rénovation concernant la biométrie, pour démontrer que tant que les accords politiques ne sont pas traduits en normes juridiques, ils n’ont pas force de loi. Une manière pour elle de renvoyer certainement les acteurs politiques et les pouvoirs publics à leurs responsabilités dans la consolidation de la démocratie gabonaise.

 Le Secrétaire National du Parti Démocratique Gabonais, le Camarade Axel Jesson AYENOUE a reçu en audience les membres de la Fédération PDG d’Afrique du Sud au cours d’un récent passage dans ce pays ami.

Les militantes et militants de cette Fédération ont tenu à lui exprimer leur fierté quant aux fonctions et lourdes responsabilités qui lui incombent au sein de l’organe dirigeant du Parti : le Secrétariat Exécutif.

Cette fierté, selon le Secrétaire Administratif de la dite fédération, Régis OLAGUI, «est marqué par le fait que le Secrétaire National est le plus jeune membre dirigeant du Parti, et donc un symbole pour la jeunesse militante gabonaise, mais également parce qu’il est l’un des créateurs de la fédération PDG en Afrique du Sud en 2003. »

Les militantes et les militants d’Afrique du Sud ont également saisi cette opportunité pour présenter au Secrétaire National le projet d’organisation du Forum des fédérations PDG de l’Extérieur.

L’idée de ce forum est le fruit d’une concertation entre près d’une quinzaine de Fédération, (dont celle de l’Afrique du Sud, La France, la Chine, le Sénégal…) qui ont mené la réflexion sous les orientations du National chargé du suivi des activités politiques des Fédérations PDG de l’Extérieur, le Camarade Axel Jesson AYENOUE.

Le Secrétaire National, en retour, a tenu à remercier les militantes et militants d’Afrique du Sud qui ont effectué le déplacement de Johannesburg, Pretoria et Vaal pour le rencontrer.

Il a également tenu à féliciter au nom des jeunes militants de la diaspora toute entière, le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour la brillante victoire du PDG aux dernières échéances législatives que notre pays a eu à organiser en décembre 2011.

Selon Le National AYENOUE, cette victoire est la parfaite démonstration de l’adhésion des gabonaises et des gabonais au projet de société du Chef de l’Etat, l’avenir en confiance.

Aussi a-t -il demandé aux gabonais de la diaspora de ne pas se laisser emporter par les vendeurs d’illusions, les fourbes, trompeurs et menteurs qui n’ont comme soucis que de reprendre le pouvoir dont ils sont extrêmement et violemment nostalgique. ‘‘Ces gens là selon le National, sont nuisible à la sérénité du peuple gabonais car ils utilisent trop souvent les jeunes de la Diaspora pour diviser les familles au Gabon, et faire passer leurs messages parfois dépourvu de logique intellectuelle, frisant même la misanthropie.’’

Concernant le projet des Fédérations de l’Extérieur, soumis à son appréciation, le Secrétaire National s’est dit impressionné par le travail abattu par les militants de la diaspora et a promis soumettre le projet à la très Haute Attention de sa Hiérarchie.

La rencontre s’est achevé par un cocktail offert par le Secrétaire National qui a demandé aux gabonais d’Afrique du Sud de réserver un accueil chaleureux au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA lors de son passage à Bloemfontein, pour le centenaire de l’ANC, ainsi qu’un accueil respectable a Son Excellence, Madame Aïcha SANNI, nouvelle Ambassadeur de la République Gabonaise près la République d’Afrique du Sud.

Le Secrétaire National

Axel Jesson Denis AYENOUE

Franceville, 18 janvier (GABONEWS) – Le nouveau stade de Franceville qui va abriter la poule D de la 28ème Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN Orange 2012), a été inauguré officiellement le lundi 16 janvier, à l’occasion du match amical Gabon-Soudan.

D’une capacité de 20.000 places, ce stade entièrement rénové ne conserve du précédent équipement sportif que son emplacement géographique. Stade, gradins, tribunes de presse, vestiaires du désormais « ex Stade Rénovation », ont cédé leur place à des locaux flambant neufs qui appartiennent désormais au « stade de Franceville ».

Fières de leur joyau, les populations de Franceville apprécient la métamorphose connue par ce stade dont les travaux avaient démarré en 2009.

D’un aspect technique, le stade de Franceville a la capacité d’accueillir simultanément quatre équipes dans ses vestiaires, et dispose d’un mécanisme de récupération d’eau, permettant ainsi de recycler l’eau de pluie pour l’arrosage, et diverses autres utilisations. Une technique aux nombreux avantages financiers, pratiques et écologiques, qui consolide le pays dans sa perspective d’un Gabon Vert.

En dehors des compétitions de football, le Stade de Franceville aura la capacité d’accueillir plusieurs autres rencontres sportives grâce à sa piste d’athlétisme, et aux autres espaces conçus pour des compétitions de haut niveau.

Pour rappel, la Confédération Africaine de Football (CAF) a confié le 4 septembre 2006 l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2012 conjointement au Gabon et à la Guinée Equatoriale. Le Gabon accueillera la finale de la CAN et le congrès de la CAF à l’issue de la compétition.

En vue de l’accueil des compétiteurs et du public dans les meilleures conditions, un ambitieux programme d’investissements dans des infrastructures avait été lancé par l’Etat gabonais afin d’accélérer le développement du pays et le renouvellement d’infrastructures dont les Gabonais profiteront sur le long terme. Il s’agit entre autre des infrastructures sportives, avec la construction du stade de l’Amitié Sino-gabonaise à Libreville d’une capacité de 40 000 places, de la rénovation du complexe sportif de Franceville d’une capacité de 20 000 places.

Mais aussi de la construction de 6 stades d’entraînement dans les provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué associés aux infrastructures de transport, de santé, touristiques avec l’augmentation des capacités d’accueil à Libreville et à Franceville ainsi que de la rénovation et construction des principales voies d’accès à aux structures sportives.

La concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

Libreville, 19 janvier (GABONEWS) – A-J moins deux du coup d’envoi officiel de la 28ème Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN Orange), en Guinée-Equatoriale et, à quatre jour de la première au stade de l’amitié sino-gabonaise, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est rendu ce jeudi, au stade en vue de s’imprégner de l’évolution de de la mise en place de la nouvelle pelouse importée d’Afrique du Sud.

"Comme tous les spectateurs très attentifs à l’évolution de la pelouse, comme vous pouvez le voir, ce n’est plus la même. Elle est fin prête, nous aurons une très bonne pelouse pour la compétition. Juste quelques petites finitions qui restent ici et là et tout sera fin prêt avant le premier match", a rassuré, Ali Bongo Ondimba.

"Tout ce que je peux dire est que la fête commence et j’espère que le public viendra très nombreux, il faut que les librevillois et les librevilloises soient au rendez-vous pour soutenir toutes les équipes car, la chaleur des spectateurs est importante pour l’ambiance mais aussi pour le soutien au différentes équipes", a-t-il réitéré.

Lors de cette, visite, le Chef de l’Etat a reçu son accréditation des mains du président du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCOM), Christian Kerangall. Cette accréditation confère au Chef de l’Etat l’accès à tous les matchs.