LIBREVILLE (AGP)- Le gouvernement gabonais a lancé lundi à Libreville la campagne Nationale de cinq jours contre la rougeole et l’administration de la vitamine A aux enfants de moins de 5 ans
Cette campagne compte également déparasiter plus de 250 milles enfants de cette tranche d’âge dans l’ensemble du territoire gabonais.
"Plusieurs épidémies de rougeole sont survenues en 2011 dans les pays de la sous région de l’Afrique Centrale, et celà nous a interpellé à l’action ", a souligné le ministre délégué à la santé Nzengui Miyindou, pendant le lancement de cette campagne.
Selon le ministre, les couvertures vaccinales au Gabon actuelle de routine contre la rougeole sont inférieures à 80% depuis plusieurs années avec 65000 enfants de moins 5 ans non vaccinés actuellement.
Pour le représentant de l’UNICEF au Gabon, Boubacar Saibou cette campagne est importante au regard de tous ces pays de la sous région d’Afrique Centrale qui ont été confrontés a l’épidémie de rougeole tout au long de l’année 2011.
Rappelons par ailleurs que l’objectif de cette campagne qui s’étendra dans l’ensemble des quartiers et dans les établissements scolaires, a pour but d’améliorer la protection vaccinale des enfants de moins 5ans.
Selon les chiffres rendus publics par l’OMS, un total 11.567 cas de rougeole, dont 530 mortels, ont été recensés pendant les années 2009 et 2010.
Au Gabon la couverture vaccinale contre la maladie ne dépasse pas les 35%, selon la même source.
LIBREVILLE (AGP)- Le président gabonais, Ali Bongo Odimba, a procédé jeudi à l’inauguration de la nouvelle représentation de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à Libreville.
Cet édifice, financé sur fonds propre, est construit sur un terrain d’une superficie de 15.000 m2 est composé de 3000m2 de voirie avec un parking ouvert, 9000 m2 d’espaces paysagés avec une zone destinée à la construction d’une salle polyvalente de 500 m2 de surface hors œuvre.
L’immeuble livré est fait de deux étages posé sur une de surface de 2100m2. Outre le rez-de-chaussée (850 m2), le premier niveau comprend 30 bureaux et le second étage le bureau du représentant national de la structure, un secrétariat et une salle de réunion.
Le lancement de ces travaux avait été donné il y a un an trois après la pose de la première par Bongo Ondimba.
L’ASECNA a été créée le 12 décembre 1959 par la convention de Saint-Louis (Sénégal) et modifiée par celle de Dakar (Sénégal) en 1974.
Cette structure emploie environ 5400 agents qui sont répartis dans les 18 Etats membres, notamment, le Bénin, Burkina- Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Mali, la Côte d’Ivoire, Gabon, France, Guinée Equatoriale, Mauritanie, Guinée -Bissau, Madagascar, Union des Comores.
LIBREVILLE (AGP)- La Cour constitutionnelle gabonaise a appelé jeudi, au cours de sa rentrée solennelle à Libreville, le gouvernement du pays à introduire l’usage de la biométrie au cours des prochaines élections locales, en présence du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
"Pour que la prochaine consultation électorale se tienne dans les délais légaux, il nous paraît opportun d’inviter les ministres concernés à tout mettre en œuvre aux fins de rendre effective l’introduction de la biométrie dans le système électoral", a déclaré Marie-Madeleine Mborantsuo.
Cette rentrée solennelle qui lance les activités de la plus haute juridiction dans le pays composé de huit (8) membres a par ailleurs évoqué de la Cour constitutionnelle au compte de l’année 2012à laquelle a assisté le président Gabonais, , lance les activités de.
Le président de la Cour, Marie-Madeleine Mborantsuo a par ailleurs promis au nom de l’institution de tirer tous les enseignements des dernières élections législatives après avoir vidé le contentieux en cours de jugement.
Les élections législatives du 17 décembre 2011 avaient, en effet, été marquées par l’appel au boycott d’une frange de l’opposition et du mouvement de la société civil ‘‘Ça suffit comme çà !’’ sous le slogan ‘‘pas de biométrie, pas de transparence électorales, pas d’élection.’’
Cette frange de l’opposition avait de ce fait revendiqué le taux d’abstention de 65, 72 % enregistré lors de ces législatives dont les résultats ont été contestées par l’autre frange qui n’avait obtenu que deux élus sur les 120 sièges mis en jeu.
Marie-Madeleine Mborantsuo a par ailleurs, fait un état de lieu de la contribution de la Cour constitutionnelle à la consolidation de l’Etat de droit démocratique, à travers son œuvre jurisprudentielle.
Elle a dénombré en 20 ans d’exercice, 1235 décisions, dont 1012 en matière électoral, 196 concernant le contrôle de constitutionnalité, 11 se rapportant à l’interprétation de la Constitution, 6 concernant les conflit d’attribution en les institutions, 6 relatif à la modification de la Constitution et 4 à propos du recensement général de la population, prise par l’institution qu’elle dirige pour réguler le fonctionnement des institutions et assurer la continuité de l’action publique.
LAMBARENE (AGP) - L’Organisation non gouvernementale, "La voix des oubliés", a été présentée par sa présidente, Maître Solange Yenou samedi à Lambaréné, capitale provinciale du Moyen-Ogooué, aux autorités locales, notamment le sous-préfet du district d’Aschouka, Edmond Jérôme Mabacka Mapoba et du 1er vice-président du Tribunal de première Instance de Lambaréné, M Jean Bedel Moussodou.
L’ONG créée il y a un (1) an à Port-Gentil (sud ouest), lutte pour la défense des libertés et des personnes présumées innocentes détenues au delà des délais légaux et dépourvues de finances pour payer un avocat.
"La voix des oubliés" compte vulgariser les droits de détenus par la publication d’un bulletin d’information nommé "le Guide du détenu" déjà distribué dans certaines prisons du Gabon. La voix des Oubliés entend aussi veiller à la réinsertion des mineurs, en formant des partenariats avec des entreprises qui pourront les recevoir au sortie de leur incarcération, afin d’apprendre un métier, se prendre en charge et s’éloigner des activités et loisirs pervers.
La création de cette ONG a été inspirée par les dispositions de l’article 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui disposent que : "toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie au cours d’un procès public où toutes les garanties de représentations lui auront été assurées".
La même déclaration précise que les personnes suspectées d’une infraction et détenues pour la circonstance, doivent être fixées sur leurs sorts, dans un délai de 06 mois pour les délits et 12 mois pour ce qui est des crimes avec une possibilité de prorogation sous certaines conditions.
Au Gabon dans la plupart des cas, la détention du présumé innocent se poursuit bien au-delà des délais fixés par la loi pour les détenus non assistés d’un avocat.
C’est donc face à cette “injustice“ et pour pérenniser les idéaux des rédacteurs de la déclaration universelle des droits de l’homme que cette ONG a été mise en place, pour venir en aide, aux présumés innocents de l’ensemble des prisons du Gabon.ETEKE, Province de la Ngounié (AGP)- La sous préfecture de du district d’Etéké, dans la province de la Ngounié (Centre sud), est dépourvue d’électricité depuis sa création il y a près de 20 ans, rapporte le correspondant régionale de l’AGP.
Cette administration logée dans un bâtiment inachevé, légué par une entreprise locale n’a jamais bénéficié d’une installation électrique.
En outre, le bâtiment s’amenuise avec le poids de l’âge et est fortement exposé aux intempéries avec des risques d’écroulement lors des fortes pluies.
Par ailleurs la construction d’un logement pour le sous préfet lancée il y a quelques années n’est pas arrivée à son terme.
Créée en 1993, le district d’Etéké dans le département de l’Ogoulou dans la Ngounié regroupe trois cantons (Dibwa, Omba et Vieux Mimongo) soit 3235 âmes établies dans 12 regroupements et 35 villages.
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